L'église de Coignières
Cette église dédiée à St Germain l'Auxerrois est à voir pour son architecture, son histoire et ses vitraux.
Informations pratiques
Adresse:
Place de l'église Saint-Germain - 78 310 Coignières
Messe anticipée du dimanche:
Les horaires des messes de la paroisse : ICI
Responsables de clocher:
Monsieur et Madame Lhuillier
Une visite guidée pour des groupes sur demande:
(Environ 1 heure) en téléphonant au 06 83 37 81 54 ou au 06 82 13 93 91.
L'église de Coignières est sans conteste l'une des plus intéressante du canton et offre un grand intérêt archéologique. La nef est terminée par une abside à trois pans coupés.
Au nord, se dresse une très belle chapelle seigneuriale. La nef date du XIIIème siècle, tandis que le chœur et la chapelle seigneuriale sont du début du XVIème siècle. (cf. croquis n° x).
Ainsi, plusieurs éléments architecturaux de l'église méritent toute notre attention.
La chapelle seigneuriale:
Elle possède une voûte nervurée richement décorée. Celle-ci est tapissée de moulures finement évidées, aboutissant à cinq clefs couronnées de feuillage. Les arcs ont pour support des consoles de formes variées.
La voûte est en forme d'étoile à quatre branches, et montre bien l'évolution des procédés de construction de l'époque gothique. A l'extérieur de la chapelle, on peut voir les contreforts, piliers servant d'appui au mur extérieur. La porte vis à vis de l'autel, qui a été supprimée, se voit encore toute entière du dehors (cf. croquis n0 x), depuis le cimetière côté nord.
Elle s'ouvre sous un arc en plein cintre, qui est l'arc le plus simple en architecture (une demie-circonférence), entre deux pilastres supportant un entablement et deux génies qui tiennent les corbeilles. Au milieu, un panneau est surmonté d'un oculus et d'une niche avec un dais abritant une statue d'évêque. Les contreforts de cette chapelle ont la forme de pilastres.
Le chœur renaissance:
Il est vaste, clair, et raffiné. On remarque des consoles qui supportent les nervures prismatiques de la voûte en plein cintre fermées par des clefs ornées. C'est Antoine du Bellac, fils d'un seigneur de Coignières au XVIème siècle qui fit reconstruire le chœur, la chapelle seigneuriale et sculpter la clef de voûte que l'on voit au-dessus de l'autel.
La nef romane:
Construite au XIII° siècle, elle est sans collatéraux. Elle est voûtée en charpente revêtue de plâtre.
Le clocher:
Le clocher a été construit en 1868 et ne présente aucune particularité sinon qu'il héberge une belle cloche, et indique l'heure de ses cadrans orientés aux quatre points cardinaux.
L'histoire de Coignières remonte au 8ème siècle, puisque c'est en 768 que ce village est donné par le roi Pépin le Bref à l'abbaye de St - Denis, avec une partie de la forêt Yveline.
En 768 et jusqu'à la révolution en 1790, la paroisse appartenait au diocèse de Chartres, et était à la charge du curé de l'abbaye de Coulombs. A cette époque Coignières avait pour nom Cotoneum (signifiant " coings " en latin).
Sa situation économique prend un essor considérable au 11e siècle, grâce à un important relais-poste.
Parmi les Seigneurs de Coignières, il faut noter le rôle important de Bertrand de Bellac, acquéreur du fief de Coignières en 1475. Son fils, devenu Seigneur des lieux vers 1533, est à l'origine de la construction de la chapelle seigneuriale, la chapelle Saint-Nicolas, ainsi que les verrières et sans dote le choeur dont la voûte ornée d'une clef avec un blason.
Après la révolution française et la destruction de l'abbaye de Coulombs, l'église devient la propriété de la commune qui est rattachée au diocèse de Versailles.
Un conseil de fabrique est chargé de gérer les fonds et les revenus de la paroisse, et de commander les travaux de construction ou de rénovation de l'église. Les restes de son emplacement sont encore visibles sur les boiseries de la nef, en face de la chaire.
C'est ainsi qu'en 1868, l’ancien clocher qui était en mauvais état est démoli et on en reconstruit un nouveau sur le pignon de la nef (c’est le clocher actuel). L’église est également rénovée et une grande partie de son aspect d’aujourd’hui date de cette époque.
Dès la fin du XIXème siècle les tensions de l’anticléricalisme s’affirment et Coignières n’échappe pas à cette tendance : la municipalité n’assure plus les émoluments du curé, le père Naudot et n’entretient plus le presbytère qui tombe en ruine. La loi de la séparation de l'Eglise et de l'Etat est instaurée en 1905. Le Conseil de Fabrique est dissous et l’abbé Naudot officie jusqu'en juin 1907, date de son décès. Il repose dans le vieux cimetière de Coignières.
Dès lors l’évêché ne nomme plus de curé et le prêtre du Mesnil St-Denis assure les offices jusqu'en 1959, année où un nouveau curé arrive : l’abbé Périlleux. Ce dernier est également curé de Saint-Rémy l’Honoré et un groupement paroissial est constitué avec Coignières.
L’abbé Périlleux est à l'origine de nombreuses évolutions au sein de la paroisse: construction du presbytère au début des années 60, édition d'un bulletin paroissial informant sur la vie de Coignières, rénovation de l'église en 1968 (boiseries, bancs, vitraux du chœur et de la chapelle), application progressive de la nouvelle réforme liturgique (autel face au peuple, suppression de la ‘table’ de communion, messes en français, participation des laïcs). Il quitte Coignières en juillet 1981 et regagne la Belgique, son pays natal.
Ses successeurs seront à temps partiels, aidés par des prêtres en retraite. Le groupement paroissial a ainsi vu se succéder les pères Claude Touraille, Pascal Roland (actuel évêque de Belley-Ars), Denis Bérard, Pierre Mondange (malheureusement décédé 3 mois après son arrivée) et Marc Simon. Après le départ du père Simon, la paroisse est administrée par le curé de Maurepas-Elancourt. Tout d’abord le père Delors-Laval, puis le père Duchet-Suchaux parti trop vite rejoindre son Seigneur, Thierry Sauzay, Laurent Thuillier et Maximilien de la Martinière. A la nomination de ce dernier, Coignières et Saint-Rémy L’Honoré sont rattachés à la paroisse d’Elancourt-Maurepas.
Pendant cette période, d’importants aménagements de l’église ont été réalisés. Un magnifique orgue à tuyaux de 6 jeux, offert par Claude Dassault et construit par le facteur Théo Haerpfer a été béni par Monseigneur Thomas le 5 février 1994 ; 4 jeux supplémentaires seront installés en 1998. Les amis de l’orgue de Coignières organisent chaque année 5 concerts autour de l’orgue.
Les ateliers Gabriel Loire ont restaurés les vitraux de la nef en 1994 et ont installé en 1999 une verrière dans la chapelle suite à la modification de la toiture de la sacristie réalisée par la municipalité. Ces travaux ont permis d’ouvrir une baie précédemment murée et de poser la verrière.
Lors de travaux de réfection de façade, un contrôle du clocher à fait apparaître deux anomalies : les fondations n’étaient pas suffisamment stables et les poutres sur lesquelles reposait le toit étaient très fortement dégradées, menaçant même celui-ci de s’effondrer. Les fondations ont été renforcées et le toit a dû être enlevé par une grue et déposé sur la place de l’église pendant que les travaux nécessaires étaient réalisés en hauteur . Le toit a été replacé quelques mois plus tard, toujours avec une grande grue. Cette intervention spectaculaire, intervenue en 2009, reste dans la mémoire des Coigniériens.
Le tout premier presbytère de Coignières, qui se trouvait à l'emplacement actuel de l'école communale, près de la mairie, a été construit en 1857 par un maçon du Mesnil St Denis.
Il était alors propriété communale et fut occupé par l'abbé Naudot, jusqu'à la fin de sa vie en 1907.
Peu de temps après, il fut détruit pour être remplacé, vers les années 30, par une école primaire.
Lorsque l'abbé Périlleux arrive sur Coignières en 1959, il n'y a donc pas de presbytère.
Il loge à Trappes (le doyenné à l'époque), en attendant que le presbytère soit construit.
Il raconte:" il y avait près de l'église de Coignières, une ancienne ferme, en ruines, (...) louée non pour les bâtiments eux-mêmes, mais pour les terrains qui en dépendaient (...). J'ai pu décider les propriétaires de vendre cette ferme à la paroisse de Coignières vers la fin de l'année 1961.
Les travaux de déblaiement et d'aménagement purent commencer grâce aux kermesses paroissiales et à la main d'œuvre bénévole. En Janvier 1963, j'ai pu emménager au presbytère de Coignières, au milieu des gravats, car les travaux n'étaient pas terminés, mais se sont poursuivis..".
Nul ne sait à quelle époque l'église de Coignières fut baptisée " Eglise Saint-Germain d'Auxerre".
On rapporte tout de même qu'à l'époque où le Roi Robert Il le Pieux ( 996-1031) est parti à la conquête d'Auxerre, il aurait emporté des reliques de Saint-Germain, et en aurait fait don à différentes églises.
Il est donc possible (mais non prouvé) que la paroisse ait reçu une de ces reliques.
Saint-Germain d'Auxerre (Auxerre, 378 - Ravenne, 448)
Saint-Germain est connu pour avoir distribué tous ses biens aux pauvres.
Devenu évêque d'Auxerre en 418, il fut envoyé en Angleterre par le Pape Célestins I pour combattre l'hérésie du moine Pelage. Auteur d'actes fameux, il est à l'origine de l'évangélisation de toute la Gaule, de 1'Armorique et de l'Angleterre. C'est lui qui soutiendra la vocation de Geneviève.
Saint-Germain d'Auxerre est fêté le 31 juillet.
On attribue aussi à l'église un autre saint patron: "Sainte-Geneviève"
Sainte-Geneviève (Nanterre, 422 - Paris 502)
Vierge chrétienne, Geneviève est la patronne de Paris.
Elle sauva la capitale une première fois en 451, en détournant par ses prières les troupes d'Attila, puis, en 460 en prenant à sa tête une flottille pour libérer Paris de la famine.
Sainte-Geneviève est fêtée le 3 Janvier.
Au plus haut des Cieux, la Sainte Trinité remet à Marie une couronne et une étoile.
L'ange Gabriel annonce à Marie que le Saint Esprit désire concevoir avec elle le Fils de Dieu.
Marie donne son accord.
Portant en elle l'embryon du Fils de Dieu, Marie visite Elisabeth enceinte de Jean-Baptiste.
Zacharie est à l'écart, muet.
Jésus vient de naître. Marie et Joseph, deux anges, le bœuf et l'âne, goûtent avec lui ce moment.
Revêtu de souffrance, Jésus porte sa croix. En se servant d'un linge, Véronique a essuyé son visage qui reste marqué sur le tissu.
Les apôtres avec Marie sont baptisés dans l'Esprit Saint. Chacun reçoit comme une portion de feu, ils sont remplis du Saint Esprit.
Accompagnée d'anges, Marie, mère de l’Église, retrouve ses enfants, les premiers martyrs. Les Sept étoiles représentent l'Esprit Saint.
Le vitrail C béni par monseigneur Jean-Charles Thomas, évêque de Versailles en de 1986 à 2001, a pour thème " les 7 sacrements ":
Zachée, Lc 19, 1-10
"Entré dans la ville de Jéricho, Jésus la traversait. Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche. Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il ne le pouvait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui allait passer par là. Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » Vite, il descendit et reçut Jésus avec joie. Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un homme qui est un pécheur. » Zachée, debout, s’adressa au Seigneur : « Voici, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. » Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu."
Les disciples d’Emmaüs, Lc 24, 13-32
"Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. (29b - 31)"
Naissance d’Eve, Gn 2, 7-25
"Alors le Seigneur Dieu modela l’homme avec la poussière tirée du sol ; il insuffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint un être vivant. Le Seigneur Dieu planta un jardin en Éden, à l’orient, et y plaça l’homme qu’il avait modelé. Le Seigneur Dieu fit pousser du sol toutes sortes d’arbres à l’aspect désirable et aux fruits savoureux ; il y avait aussi l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. [10 … 17]. Le Seigneur Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul. Je vais lui faire une aide qui lui correspondra. » Avec de la terre, le Seigneur Dieu modela toutes les bêtes des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les amena vers l’homme pour voir quels noms il leur donnerait. C’étaient des êtres vivants, et l’homme donna un nom à chacun. L’homme donna donc leurs noms à tous les animaux, aux oiseaux du ciel et à toutes les bêtes des champs. Mais il ne trouva aucune aide qui lui corresponde. Alors le Seigneur Dieu fit tomber sur lui un sommeil mystérieux, et l’homme s’endormit. Le Seigneur Dieu prit une de ses côtes, puis il referma la chair à sa place. Avec la côte qu’il avait prise à l’homme, il façonna une femme et il l’amena vers l’homme. L’homme dit alors : « Cette fois-ci, voilà l’os de mes os et la chair de ma chair ! On l’appellera femme – Ishsha –, elle qui fut tirée de l’homme – Ish. » À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. Tous les deux, l’homme et sa femme, étaient nus, et ils n’en éprouvaient aucune honte l’un devant l’autre."
En Samarie, Ac 8, 15-17 :
"À leur arrivée, ceux-ci prièrent pour ces Samaritains afin qu’ils reçoivent l’Esprit Saint ; en effet, l’Esprit n’était encore descendu sur aucun d’entre eux : ils étaient seulement baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent l’Esprit Saint."
Textes qui sont illustrés dans ce vitrail:
Piscine de Bethzatha, Jn 5, 1-9:
"Après cela, il y eut une fête juive, et Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents. Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? » Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. » Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat."
L’eau vive, Jésus à la fête des tentes, Jn 7, 37, 39
"Au jour solennel où se terminait la fête, Jésus, debout, s’écria : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive, celui qui croit en moi ! Comme dit l’Écriture : De son cœur couleront des fleuves d’eau vive. » En disant cela, il parlait de l’Esprit Saint qu’allaient recevoir ceux qui croiraient en lui. En effet, il ne pouvait y avoir l’Esprit, puisque Jésus n’avait pas encore été glorifié."
L’eau qui s’écoule du temple, la vision d’Ez, Ez 47, 1-12
"L’homme me fit revenir à l’entrée de la Maison, et voici : sous le seuil de la Maison, de l’eau jaillissait vers l’orient, puisque la façade de la Maison était du côté de l’orient. L’eau descendait de dessous le côté droit de la Maison, au sud de l’autel. L’homme me fit sortir par la porte du nord et me fit faire le tour par l’extérieur, jusqu’à la porte qui fait face à l’orient, et là encore l’eau coulait du côté droit. L’homme s’éloigna vers l’orient, un cordeau à la main, et il mesura une distance de mille coudées ; alors il me fit traverser l’eau : j’en avais jusqu’aux chevilles. Il mesura encore mille coudées et me fit traverser l’eau : j’en avais jusqu’aux genoux. Il mesura encore mille coudées et me fit traverser : j’en avais jusqu’aux reins. Il en mesura encore mille : c’était un torrent que je ne pouvais traverser ; l’eau avait grossi, il aurait fallu nager : c’était un torrent infranchissable. Alors il me dit : « As-tu vu, fils d’homme ? » Puis il me ramena au bord du torrent. Quand il m’eut ramené, voici qu’il y avait au bord du torrent, de chaque côté, des arbres en grand nombre. Il me dit : « Cette eau coule vers la région de l’orient, elle descend dans la vallée du Jourdain, et se déverse dans la mer Morte, dont elle assainit les eaux. En tout lieu où parviendra le torrent, tous les animaux pourront vivre et foisonner. Le poisson sera très abondant, car cette eau assainit tout ce qu’elle pénètre, et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent. Alors des pêcheurs se tiendront sur la rive depuis Enn-Guèdi jusqu’à Enn-Églaïm ; on y fera sécher les filets. Les espèces de poissons seront aussi nombreuses que celles de la Méditerranée. Mais ses marais et ses bassins ne seront pas assainis : ils seront réservés au sel. Au bord du torrent, sur les deux rives, toutes sortes d’arbres fruitiers pousseront ; leur feuillage ne se flétrira pas et leurs fruits ne manqueront pas. Chaque mois ils porteront des fruits nouveaux, car cette eau vient du sanctuaire. Les fruits seront une nourriture, et les feuilles un remède."
Servis par un serviteur et une servante, un maître de maison et son épouse ont mangé un poisson. L'épouse y a trouvé un trésor.
Sur un navire six marins pêchent au filet, un septième rame dans une barque.
Leur filet ramène un trésor, figuré par une petite surface verte.
Légalement condamnée sur fausse accusation, Suzanne est sur le point d'être flagellée avant d'être mise à mort.
Entourée de sa famille, Suzanne comparaît en justice.
Les deux vieillards assaillent Suzanne et menacent, Si elle résiste, de l'accuser publiquement d'adultère. Ce sont des juges considérés.
Désirant se baigner dans son jardin, Suzanne envoie sa servante chercher le nécessaire. Cachés, deux vieillards l'épient.
Jésus nourrit plusieurs milliers de personnes en multipliant quelques pains et
quelques poissons qu'un enfant avait emportés.
Au sortir de l’Egypte, Dieu mène les Israélites au désert.
Pour leur faim chaque matin il fait tomber au sol la manne, un aliment au goût bizarre.
À un repas de noces, il n'y a plus de vin. Marie en parle à Jésus.
Il fait remplir d'eau des jarres, ordonne de servir et change l'eau en vin.
Jésus est à table avec les apôtres. L'un d'eux se penche tout contre Jésus.
Une servante a disposé le pain et le vin.
Jésus sort du tombeau et brandit son étendard. Un garde, comme mort, a lâché son bouclier.
L'ange du Seigneur, en blanc, dresse ses mains.
Marie, Jean et Marie-Magdeleine entourent Jésus crucifié.
Pour suivre Jésus qui les appelle, deux pêcheurs laissent leurs filets.
Jésus remet à Pierre les clefs du Royaume. Son filet ramène une multitude de poissons.
Jésus présente le pain Ceci est mon corps, et le vin Ceci est mon sang. Les apôtres se prosternent.
Mû par l'Esprit Saint, Jésus en prière choisit les apôtres. Marie est parmi eux.
Leur mission est de bâtir l’Eglise en un seul Corps.
Après sa résurrection, Jésus promet aux apôtres, découragés, qu'ils recevront bientôt la force d'en haut c'est-à-dire l'Esprit Saint.
Jésus remet à Paul son ministère, représenté par une grande croix à deux traverses.
En bas à droite figure le monogramme du Seigneur.
A une femme qui vient puiser de l'eau, Jésus demande à boire. Puis il lui offre une eau que Dieu seul peut donner, qui abreuve toujours.
Le père accueille son fils qui est de retour. Le fils exprime son repentir.
Jésus vient de ressusciter le fils d'une veuve. Alors que la mère prie encore,
le mort se dresse sous les yeux d'un entourage stupéfait.
Ayant retrouvé sa brebis, le bon berger la ramène sur ses épaules.
En barque avec Jésus endormi, les disciples subissent une tempête. Ils réveillent Jésus.
Jésus parle à la mer et aux vents, qui se calment.
Dans une maison pleine de gens venus écouter Jésus, une famille fait entrer un paralytique par le toit.
Jésus le guérit et lui pardonne ses péchés.
Adam et Eve ont mangé le fruit que Dieu a défendu, ils ont eu honte et se sont cachés.
Le Seigneur Dieu les chasse. Plus tard leur fils Caïn étrangle son frère Abel, Dieu le voit.
Le diable en saute de joie.
Noé a été sauvé du déluge en construisant un bateau dans lequel il a emmené sa famille et un couple de chaque animal. La colombe ramène de la terre ferme un rameau d'olivier, l'arc-en-ciel apparaît.
Les hommes construiront la tour de Babel, dans l'espoir de s'élever jusqu'au ciel.
Abraham serre contre lui son fils Isaac. Il était venu l'offrir à Dieu en sacrifice à la demande de Dieu, mais Dieu a arrêté son geste et lui a donné un bélier en remplacement pour l’holocauste.
En récompense, Dieu promet de multiplier sa descendance autant que les étoiles du ciel.
D'un long entretien avec Dieu, Moïse ramène les tables de la Loi.
Mais les Israélites adorent le veau d'or qu'ils ont fabriqué, se détournant de Dieu qui leur a fait traverser la mer Rouge à pied sec, qui les a conduits à travers le désert, qui pour leur soif a fait jaillir de l'eau du rocher.
Le roi David joue de la harpe, entouré de plusieurs représentations qui rappellent son histoire.
Jésus se fait baptiser par Jean-Baptiste. Un ange se tient derrière lui.
Des mendiants attendent leur tour. L’Esprit Saint vient, tel une colombe.
Les vitraux de la nef sont du XIXème siècle, restaurés en 1993 par Gabriel LOIRE. A cette occasion, un médaillon a été incorporé dans chacun d'entre eux. Le thème des médaillons a été choisi dans les litanies de la Vierge Marie.